POLYCOMBI

Acronyme: 
POLYCOMBI
Axe stratégique: 
Fibres et matériaux durables : améliorer la performance
Type de financement: 
ANR
Date de labellisation: 
01/07/1905
Descriptif: 

Implantée sur le site de l’ancienne filature du chimiste Rhodiacéta, au cœur de la ville de Lyon, la société Ouvry commercialise chaque année près de 5000 systèmes de protection individuels : des tenues complètes – de la tête au pied, à l’exception du masque pour lequel l’entreprise a noué des partenariats avec des spécialistes de la protection respiratoire. Récemment testée par les sapeurs-pompiers de l’Essonne, dans le cadre d’une des campagnes d’évaluation menées par l’entreprise, une des tenues portées par le mannequin a fait ses preuves. Tout comme celle lancée dans le cadre du programme FELIN. « Elle a été jugée aussi bien tolérée qu’une tenue de combat classique. C’est une prouesse. Il y a 10 ans, nous ne serions jamais parvenus à ce résultat ». Pour Ludovic Ouvry, l’évaluation sensorielle est la clé du succès : une aide à la conception et la garantie de l’acceptation par les utilisateurs. L’élément déclencheur du projet Polycombi a été l’attentat au gaz sarin dans le métro à Tokyo en 2005. Dans ce type d’évènement, les différentes forces d’intervention rapides (policiers, pompiers secours médicalisés) se trouvent bien souvent les premières sur les lieux. Dans le cas d'un risque Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique (NRBC), il convient donc de protéger ces dernières en les dotant de façon systématique, d'un équipement adapté à la menace et à l'exercice de leur mission. L’équipement classique est une combinaison imperméable, par exemple un scaphandre utilisé pour les missions de reconnaissance en milieu contaminé, ou une tenue de combat NRBC, à base de microbilles de carbone activé, conçue pour protéger pendant 24 heures en milieu contaminé. Le modèle conçu par Ouvry s’adressant tout particulièrement aux primo-intervenants a voulu répondre aux performances suivantes : - Poids léger pour une tolérance physiologique améliorée - Suppression des risques de « coup de chaleur » - Protection optimale pour des missions courtes (de 6 heures à 24 heures en atmosphère contaminée) - Habillage intuitif, déshabillage en toute sécurité - Protection aux éclaboussures - Identification facile - Protection chimique (vapeur notamment) et radioactive.